L’âge légal pour partir en retraite en Suisse est porté à 64 ans. Si le système est souvent cité comme un modèle de durabilité et de sécurité, il reste toutefois complexe et les autorités doivent faire face à de nombreux défis en raison du vieillissement de la population, qui suscitent des débats constants.
La Suisse est connue pour être un modèle de durabilité et de sécurité sur son système de retraite. Un système qui repose sur trois piliers complémentaires à savoir :
L’AVS (Assurance Vieillesse et Survivants), LPP (Loi sur la Prévoyance Professionnelle) et la Prévoyance Individuelle.
Trois principaux piliers
Le premier pilier (AVS) est un système public obligatoire destiné à couvrir les besoins vitaux. Il est financé par un mécanisme de répartition, où les cotisations des actifs financent directement les pensions des retraités.
- Objectif : Garantir un revenu minimum pour vivre dignement.
- Financement : Cotisations salariales (partagées entre employeur et employé), impôts et subventions de l’État.
- Défis : Avec l’augmentation de l’espérance de vie et la diminution du nombre d’actifs par rapport aux retraités, ce pilier fait face à des tensions financières croissantes.
Le deuxième pilier est une retraite professionnelle obligatoire pour les salariés gagnant plus d’un certain seuil. Il repose sur un système de capitalisation, où chaque individu épargne via son employeur.
- Objectif : Compléter le premier pilier afin de maintenir le niveau de vie habituel.
- Spécificités : Les cotisations varient avec l’âge, augmentant à mesure que l’assuré approche de la retraite.
- Problèmes actuels : Les rendements faibles des investissements et les taux de conversion réduisent les pensions attendues.
Le troisième pilier est facultatif et repose sur des épargnes personnelles. Il est encouragé fiscalement pour inciter les individus à préparer leur retraite.
- Types : Pilier 3a (lié à la retraite, avec avantages fiscaux) et Pilier 3b (plus flexible, mais sans incitations fiscales directes).
- Intérêt : Il permet de combler les lacunes éventuelles des deux premiers piliers.
Une population vieillissante en Suisse
Rappelons qu’en Suisse, l’âge légal du départ à la retraite est porté à 64 ans pour les femmes et 65 ans pour les hommes. Il existe toutefois des options de retraites anticipées ou différées qui sont possibles, moyennant des ajustements des rentes. Un point qui reste actuellement au centre des débats, notamment en raison des pressions financières exercées sur le système.
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La Suisse, comme beaucoup d’autres pays, voit sa population vieillir. En 2023, on comptait environ 3 actifs pour 1 retraité, un ratio qui pourrait diminuer à 2 actifs pour 1 retraité d’ici 2040. Cela met une pression croissante sur le financement des rentes. Des réformes, comme l’augmentation de l’âge de la retraite ou la modification des taux de cotisation, sont régulièrement proposées. La réforme AVS 21, adoptée en 2022, prévoit notamment l’harmonisation de l’âge de la retraite pour les hommes et les femmes à 65 ans.
Le contexte économique, marqué par des taux d’intérêt historiquement bas, affecte les rendements des fonds de pension du deuxième pilier. Cela pourrait réduire les rentes futures si aucune mesure corrective n’est prise.