Deux jours après l’agression dont a été victime la candidate LR aux législatives, Nathalie Kosciusko-Morizet alors que celle-ci distribuait des tracts sur un marché parisien, son agresseur a été identifié par les enquêteurs et interpellé pour y être placé en garde à vue.
[dropcap]S[/dropcap]oupçonné d’être l’auteur de l’agression de NKM, un homme a été interpellé ce samedi matin aux alentours de 8h30 avant d’être placé en garde à vue pour des faits de violences volontaires sur personne chargée d’une mission de service public selon les informations de LCI.
L’AFP précise de son côté que l’homme en question serait le maire d’un village normand. De son côté RTL ajoute que ce dernier se prénommerait Vincent Debraize et serait le maire de Champignolles, une commune située dans le département de l’Eure. Au cours des premières auditions, celui-ci aurait « nié les faits » qui lui sont reprochés comme l’a précisé à la chaîne d’information, l’avocat de l’ancienne ministre. Les investigations se poursuivent donc et les enquêteurs espèrent avoir des informations supplémentaires d’ici les prochaines heures.
Ce jeudi matin, NKM, entourée de son équipe de campagne, distribuait des tracts dans un marché du cinquième arrondissement de sa circonscription quant un homme s’est approché de la candidate LR aux législatives, lui a pris ses prospectus des mains avant de les lui renvoyer violemment dans sa direction. Nathalie Kosciusko-Morizet s’est protégée le visage avant de chuter au sol puis elle a perdu connaissance. Plusieurs personnes témoins de l’agression ont porté assistance à la candidate et les pompiers sont intervenus pour secourir la victime qui a été transportée vers l’hôpital Cochin.
Son agresseur a quant à lui pris la fuite dans une bouche de métro tandis qu’un témoin s’était lancé à sa poursuite mais ce dernier était parvenu à lui échapper. Au moment des faits, un photographe de l’AFP était également présent et a assisté à toute la scène.
Au lendemain de sa sortie de l’hôpital, NKM a déclaré « Je vais mieux, j’ai besoin encore de quelques temps pour récupérer. (…) Je tiens à remercier toutes celles et ceux qui m’ont témoigné de la sympathie, qui m’ont apporté leurs soutiens, en particulier le premier ministre qui s’est déplacé même hier et le président de la république qui m’a envoyé un message. »