Au lendemain de l’effondrement d’une partie du viaduc surnommé le Morandi, le bilan des victimes s’est tristement alourdit.
[dropcap]L[/dropcap]a ville de Gênes est endeuillée depuis mardi matin à la suite de l’effondrement d’une partie du viaduc surnommé le Morandi sur lequel passe l’autoroute A10. Le drame a fait de nombreuses victimes et le bilan de la veille s’est considérablement alourdi ce mercredi passant ainsi à 39 morts comme le précisent les autorités locales. De son côté le Quai d’Orsay a fait savoir que quatre français font partie des victimes.
De leurs côtés, les secours ont travaillé toute la nuit pour tenter de retrouver des personnes qui pourraient être encore bloquées dans les décombres. Plusieurs familles sont toujours sans nouvelles de leurs proches portés disparus.
Il lavoro proseguirà per tutta la giornata di oggi e per i prossimi giorni. Per questo è stato allestito un presidio fisso e un punto mensa in supporto delle nostre squadre speciali, dei volontari e di tutto il personale al lavoro nella zona rossa del crollo del #PonteMorandi pic.twitter.com/xwVyaNLBFv
— Croce Rossa Italiana (@crocerossa) August 15, 2018
Un pont qui cacherait des défauts de construction ?
Pour le moment, les circonstances exactes de ce drame ne sont pas encore connues. Plusieurs témoins ont affirmé avoir vu la foudre frapper l’un des piliers du pont quelques instants avant qu’une partie de la structure ne s’effondre. Le viaduc Morandi inauguré en 1967, avait fait l’objet de plusieurs mises en garde comme le rapporte La Croix qui précise qu’un ingénieur avait également remarqué des faiblesses au niveau de sa conception.
Pour se défendre, la société italienne des autoroutes avait alors expliqué que « des travaux de consolidation étaient en cours sur la base du viaduc », qui faisait l’objet « d’activités constantes d’observation et de vigilance ».