Dimanche dernier, dans son émission « Les Terriens du Dimanche », Thierry Ardisson recevait Jessy Camara, un enfant de la ddass, qui a été placé dans une famille d’accueil et qui a été maltraité durant son enfance.
À 44 ans, Jessy Camara revient de très loin. Victime de maltraitance alors qu’il n’avait que 3 ans, Jessy est venu se confier dans l’émission l’émission « Les Terriens du Dimanche » sur son enfance difficile lorsqu’il a été placé dans une famille d’accueil. C’est tout d’abord très ému que Thierry Ardisson a accueilli Jessy en plateau, ce dernier étant un ami et son instructeur moto. « Tu m’a raconté ce qu’il t’était arrivé, et je voulais que tu viennes témoigner ce soir » a lancé l’animateur, les larmes aux yeux.
« Le mot enfer, c’est peu de le dire ! »
Jessy n’a effectivement pas eu un début de vie facile. Lorsqu’il n’a que 8 mois, sa maman fait une tentative de suicide en se défenestrant du quatrième étage. L’enfant est alors balloté de nourrice en nourrice. Puis à l’âge de 3 ans, Jessy est placé dans une famille d’accueil en Normandie avant de vivre un véritable enfer comme il le raconte. « Le mot enfer, c’est peu de le dire » explique Jessy qui raconte : « Tout le côté affectif, j’en étais dépourvu. J’avais rien ! Dès 3 ans, je devais rester dans ma chambre tout seul, on me sortais que pour manger, on ne m’appelais jamais par mon prénom. On m’a toujours appelé par mon nom de famille Camara. »
« Le classique, c’était le martinet »
Jessy explique ensuite qu’il n’avait rien contrairement aux autres enfants de la famille et qu’il subissait quotidiennement des maltraitances. « Le classique, c’était le martinet » raconte le témoin de la semaine. « Quand je jouais au football, et pour pas que j’abime mes chaussures afin que je sois présentable pour l’éducateur, on m’enlevais mes chaussures et on me faisait taper dans des cailloux, pieds nus. »
Encore très ému par son passé, Jessy raconte avoir aussi été contraint de boire un bol d’urine parce qu’il avait fait pipi au lit ou même manger un mouchoir en tissu parce qu’il n’arrivait pas à défaire un nœud qu’il avait fait auparavant. Des sévices permanents auxquels il était confronté face aux autres enfants de la famille.
Le seul de la famille à ne pas pouvoir jouer avec ses cadeaux
Jessy a également expliqué comment il faisait pour jouer discrètement avec ses jouets sans que sa famille d’accueil ne le voit. Jusqu’au jour où il s’est fait surprendre par la mère de famille avant que cette dernière ne le frappe violemment avec ses jouets.
Après des années de calvaires, Jessy finira par s’en sortir et quitter cette famille d’accueil. Près de 20 ans après les faits, Jessy Camara explique comment il est retourné voir ses bourreaux avec sa femmes et ses amis pour leurs demander « Vous ne m’aimiez pas ? pourquoi vous m’avez pris alors ? ». Une question à laquelle ne pourra pas répondre la mère de sa famille d’accueil qui préférera baisser la tête.
Un témoignage bouleversant que vous pouvez revoir en entier tout en haut de notre article.
« Je suis content que t’est pu raconter ça. » a conclu Thierry Ardisson en pleure, visiblement très affecté par ce qu’à pu vivre son ami au cours de son enfance.
Ma petite fille est placé depuis l âge de 3mois et l ASE m’interdit de la voir je suis sa mamie je vais avoir bientôt 70ans et ma petite fille qui ce prénomme hyolyn va avoir 9 ans en octobre 2023 je souhaiterais rencontrer ma petite fille avant de mourir merci de e répondre une mamie désespérée
Témoignage très poignant et parlant dans lequel je me retrouve. J ai 44 ans, à l age de 4/5 ans, placé par la DASS en famille d accueil « temoin de jeovah ». La famille avait 3 enfants à eux. C était l enfer…. Dormir en petite culotte sans couverture en hiver, des nuits entière debout sur un oreiller ou enfermé dans le cajibi, le martinet et la cuillère en bois était leur jouet favoris pour nous taper (une fois elle frapper si fort, que la cuillère en bois c est cassé en 2 sur ma tête). Sa fille cachait ses affaires… Lire la suite »