Seize élèves d’un collège du Jura, ont été pris de malaise à la suite d’une intoxication alors qu’ils participaient à un cross à Morbier. Deux d’entre eux ont été hospitalisés ce jeudi en « urgence absolue ».
Des élèves d’un collège qui participaient à un cross à Morbier, « ont été touchés par une intoxication » a fait savoir le Préfet du Jura dans un communiqué ce jeudi.
Les collégiens du collège Pierre-Hyacinthe Cazeaux, à Morez participaient à une épreuve de cross. Aux environs de 15h30, certains d’entre eux ont été pris de douleurs, de malaises et de convulsions avant de s’effondrer au sol, rapporte le Figaro.
Au total, ce sont seize collégiens qui ont présenté des symptômes similaires. Cinq d’entre eux ont dû être hospitalisés dont deux en « urgence absolue » précise un communiqué du procureur de la République de Lons-le-Saunier, Lionel Pascal.
Une enquête a été ouverte
A la suite de cet accident, « le préfet du Jura a décidé d’activer le centre opérationnel départemental » et le plan Orsec (Organisation de la réponse de sécurité civile) a été immédiatement déclenché. Plusieurs pompiers issus sont intervenus sur place pour prendre en charge les victimes, fait savoir le quotidien.
C’est après être passé par le stand de ravitaillement, que les élèves ont commencé à présenter des symptômes inquiétants dont certains d’entre eux se sont plaints de «fourmillements» et ont perdu connaissance, comme le fait savoir le procureur de la République de Lons-le-Saunier.
Le parquet a ouvert une enquête pour « blessures involontaires par manquement à une obligation de sécurité » et celle-ci a été confiée à la section de recherches de la gendarmerie de Besançon. « On a pu avoir une contamination au point de ravitaillement, mais des prélèvements, qui ont été effectués, doivent encore être analysés notamment au niveau toxicologique » fait savoir M. Pascal ajoutant que « L’ensemble de ce qui a été offert au ravitaillement a été saisi » dans le but d’effectuer des analyses.
Toujours selon le Figaro, les premières analyses effectuées par l’Agence régionale de santé (ARS) montreraient que l’eau ne présentait pas de risques. Les investigations se poursuivent.
Ce collègue de Morez où est scolarisé près de 500 élèves, devrait accueillir ce vendredi, un médecin, une assistante sociale et une infirmière de l’inspection académique afin d’être à l’écoute des élèves qui en auraient besoin.