Cela faisait presque 40 ans que la France n’avait pas vécu un événement aussi meurtrier lors d’une mission militaire française.
Ce lundi 25 novembre, 19 heures, deux hélicoptères rentrent accidentellement en collision et provoquent la mort de 13 soldats français. Cette accident a eu lieu dans le Liptako, une région qui s’étend du Mali, au Niger jusqu’au Burkina Faso.
C’est à nos confrères du Monde que l’état-major est revenu sur cette terrible collision : « Selon toute vraisemblance, un abordage entre les deux aéronefs évoluant à très basse altitude serait à l’origine de l’accident. »
Un autre membre de l’armée, le général Francois Lecointre précise dans un communiqué, le contexte de cet accident : « …les commandos traquaient un groupe de terroristes, décelés quelques heures plus tôt, qui évoluaient en pick-up et à motos. Très rapidement, ils ont été renforcés par des hélicoptères et une patrouille de Mirage 2000 » (le Mirage 2000 étant un avion de chasse).
Cette mission avait lieu dans le cadre de l’engagement français au Mali.
Selon cet autre article du Monde, la France avait lancé en 2013 une opération dans le nord du Mali pour « arrêter la progression de colonnes djihadistes qui contrôlent le nord du Mali, et soutenir les troupes du pays face à la menace d’une offensive vers la capitale, Bamako ».
En 2014, cette opération a été remplacée par l’opération « Barkhane », qui élargit son champs d’action à d’autres pays tels que le Burkina Faso, le Niger et d’autres. C’est dans le cadre de cette mission qu’a eu lieu cet accident.
Le Président Emmanuel Macron a exprimé sa tristesse dans un communiqué, et a salué « avec le plus grand respect la mémoire de ces militaires de l’armée de terre, six officiers, six sous-officiers, et un caporal-chef, tombés en opération et morts pour la France dans le dur combat contre le terrorisme au Sahel » .
Cet accident tragique porte à 18 le nombre de soldats tués en opération extérieur durant l’année 2019.