Deux campements ont été délogés à Calais ce mardi 19 janvier 2021 dans la matinée.
Au total, on dénombre 115 migrants expulsés. Alors que la préfecture évoque problèmes sécuritaires, les associations, elles, estiment que les ponts constituent le seul endroit où on ne leur prend pas leurs tentes.
Dans la matinée du 19 janvier, les forces de l’ordre ont expulsé des campements de migrants installés au Pas-de-Calais, notamment sous les ponts Mollien et Faidherbe du centre-ville. Selon un correspondant de l’AFP, les lieux ont été bouclés, ne laissant aucune possibilité à la presse et aux associations de migrants de prendre part aux débats.
Ce matin a eu lieu une opération de mise à l’abri de #Migrants en centre-ville de #Calais , aux abords des ponts Mollien et Faidherbe. Plusieurs dizaines de personnes ont été orientés vers des CAES de la région afin d’améliorer leur conditions de vie. pic.twitter.com/aFGYoBkIBv
— Police Nationale 62 (@PoliceNat62) January 19, 2021
La préfecture du Pas-de-Calais réagi
En effet, la fréquence d’expulsions de migrants à Calais est l’une des plus importantes,estimée à tous les deux jours en moyenne. Pour cette expulsion en particulier, pas moins de trois cars ont été dénombrés sur les lieux afin d’emmener les réfugiés vers des centres d’hébergement, précise de son côté France 3 Calais. Pour finir, la préfecture du Pas-de-Calais à tenu à s’exprimer sur cette situation, apportant notamment des justificatifs à ces expulsions via un communiqué ce mardi : « Ces occupations occasionnent de sérieux problèmes de sécurité (pour les migrants eux-mêmes en raison de la proximité immédiate des cours d’eau), de salubrité et de tranquillité, en particulier pour les riverains. ».
Par Sophie Mang (Source AFP)