Le chiot a été traîné sur plusieurs kilomètres. Son propriétaire alcoolisé au moment des faits, va être poursuivi en justice.
C’est un fait qualifié d’inhumain qui s’est produit en Charente-Maritime il y a quelques jours. Une chienne Husky de Sibérie a été traînée sur près de 3 km par son maître qui avait enfourché sa trottinette, tout en tenant le bébé chiot en laisse.
L’homme qui avait décidé de prendre l’engin électrique en plus de son animal de compagnie, pour aller chercher son fils à l’école à quelques kilomètres de là, avait quelque peu oublier que la jeune chienne n’allait pas suivre la cadence. Selon la police nationale de la Charente-Maritime qui a relaté l’histoire sordide sur sa page Facebook, le propriétaire était un peu éméché au moment des faits.
L’animal, qui ne tenait plus debout, les pattes en sang, a été pris en charge par des policiers de la DDSP17 qui ont été alertés par les signalements de plusieurs témoins qui ont remarqué que le chiot était traîné en laisse, derrière une trottinette électrique à La Rochelle (17). La petite chienne exténuée a été rapidement transportée vers une clinique vétérinaire de la région pour y subir des soins.
Ensanglanté, le chiot âgé de 3 mois a été sauvé par les policiers
Malika, âgée de 3 mois se remet doucement de ses blessures. La Fondation 30 Millions d’Amis qui a pris contact avec la clinique vétérinaire précise que la chienne souffrirait de blessures superficielles aux coussinets mais surtout d’une « fatigue intense ». L’animal qui a été pris en charge par le refuge animalier Les Murmures, a trouvé une famille qui va désormais prendre soin d’elle.
Son ancien maître qui a été appréhendé par la police, va désormais devoir répondre de ses actes devant la justice. Ce dernier fait l’objet du convocation le 29 avril prochain devant le Tribunal judiciaire de La Rochelle pour sévices graves. De son côté, la Fondation 30 Millions d’Amis, s’est portée partie civile dans cette affaire de maltraitance animal.
Pour rappel, les actes de cruauté envers un animal domestique sont punissables par la loi de sanctions pouvant aller jusqu’à 3 ans de prison et 30.000 euros d’amende. En cas du décès de l’animal, le ou les individus s’exposent à des peines pouvant aller jusqu’à 5 ans de prison et 75.000 euros d’amende.
Par Jérémy Renard