Le petit Elijah, âgé de 3 ans, est décédé peu de temps après une fusillade survenue devant son domicile dans la banlieue de Miami.
C’est un énième drame lié aux armes à feu qui survient aux États-Unis. Un petit garçon âgé de 3 ans est décédé samedi dernier lors de son goûter d’anniversaire en Floride. La victime a été tuée par une balle perdue quand plusieurs individus « équipés de plusieurs armes semi-automatiques, dont un fusil » ont ouvert le feu sur la maison, rapporte la police.
La fusillade s’est produite aux environs de 20h05 dans le quartier nord de Miami Avenue et de la 158e rue. Lorsque les policiers sont arrivés sur place, ils ont trouvé le petit garçon grièvement blessé. Ce dernier a été transporté en urgence vers un hôpital de la région où il est décédé quelques instants plus tard.
Selon CBS Miami, une femme de 21 ans a été blessée au cours de la fusillade. Cette dernière a été prise en charge puis transportée à l’hôpital. Son état est désormais stabilisé. Toujours selon le média américain, l’enfant et la femme touchés par les tirs se trouvaient devant la maison au moment des faits.
L’oncle du petit garçon, dévasté par la perte de l’enfant, s’est exprimé devant les médias. « Oh mon Dieu, ils l’ont tué. Il sera toujours dans mon esprit ! » a-t-il confié. Plus de 30 coups de feu auraient été tirés selon les voisins qui ont été témoins de la scène.
L’auteur des tirs n’a pour le moment pas été identifié. Une enquête a été ouverte à la suite de ce nouveau drame qui endeuille les États-Unis et qui interroge sur la circulation des armes dans le pays. De son côté, le directeur de la police de Miami-Dade, Alfredo Ramirez, a fait savoir que le ou les responsables de cette fusillade meurtrière seront retrouvés et tenus pour responsables avant que ce dernier n’exprime ses condoléances à la famille du petit garçon.
Elijah La France was murdered last night after gunfire erupted outside of a home killing him after his own birthday party. He was THREE. pic.twitter.com/XX12YxlrND
— A (@LittleMsOpinion) April 26, 2021
Par Jérémy Renard