Un policier a été gravement blessé au cours d’une intervention dans une commune de la Loire dans la nuit de jeudi 13 à ce vendredi 14 mai. Le brigadier-chef a reçu un projectile à la tête, avant de perdre connaissance et d’être transporté à l’hôpital. Ces jours ne seraient plus en danger.
C’était une soirée tout à fait normal pour l’équipage de police de Rive-à-Gier dans la Loire. Vers minuit, dans la nuit de jeudi 13 à vendredi 14, les forces de l’ordre croisent un groupe d’une quinzaine de personnes dans la rue. Le couvre-feu étant toujours en rigueur, les policiers interviennent. La situation s’envenime. Comme le précise FranceInfo, les forces de l’ordre ont été prise à parti, recevant des tirs de projectiles.
Les policiers répliquent alors avec du gaz lacrymogène avant de se replier. C’est en se repliant qu’ils remarquent qu’un de leur collègue, un brigadier-chef, est allongé au sol. Il a reçu une bouteille en verre sur la tête, et développe un important hématome. Le policier a déjà perdu connaissance. Il est en urgence transporté à un hôpital de Saint-Étienne.
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Ce vendredi, pour France Bleu, une chose est sûre : les jours du policier ne sont plus en danger. Selon le directeur départemental de la police, la policier se trouve toujours dans le coma et son pronostic vital est toujours engagé. Gérald Darmanin, le ministre de l’intérieur, a lui déploré le quotidien de ces forces de l’ordre qui se font agressé dans le cadre de leur fonction.
Le parquet de Saint-Étienne a ouvert une enquête. Selon les sources, le motif est différent, violences volontaires avec armes par destination en réunion ou alors violences sur personne dépositaire de l’autorité publique. Dans les deux scénarios, les auteurs de ce geste restent inconnus. Ils n’ont pour l’heure pas été identifié et retrouvé.
Par Émilie Autin
