Ce mercredi, le candidat à la présidentielle de 2022 a « condamné » une vidéo dans laquelle deux individus se revendiquant comme ses sympathisants se filment en train de s’entraîner au tir sur des personnalités politique comme Emmanuel Macron et des élus de la France Insoumis.
Les vidéos ont été relayées sur Twitter par la Jeune Garde, un groupe antifasciste ainsi que Mediapart. Dans une première vidéo, on peut-y voir un jeune homme, armé d’un fusil sniper à lunette, s’entraîner au tir : « Aujourd’hui, on va s’entraîner à chasser du garrido sauvage. C’est de la truie très poilue et très vorace, donc il faut des grosses cartouches (…) » déclare le jeune homme face caméra à son collègue qui est en train de le filmer.
Puis le jeune homme tire tout en ciblant d’autres élus du LFI comme Alexis Corbière ainsi que des antifas tout en ajoutant « Il y a des drapeaux Algériens et Marocains, donc on va s’empresser de tirer. »
Éric Zemmour condamne les faits !
Dans une seconde vidéo toujours relayée sur les réseaux sociaux (que nous ne diffuserons pas), on peut-y voir un autre jeune doté d’une casquette arborant le slogan « Ben voyons », en référence à Éric Zemmour, fusil à lunette en main, déclarer : « Ben voyons les amis, on va éclater qui, là ? Du jeune gaucho, du jeune communiste, du jeune bougnoule mental » avant que ce dernier ne s’exécute et tir. Puis ce dernier fait semblant de simuler être face au Président de la République avant de le mettre en joue : « Ah, Emmanuel Macron ! » s’esclaffe le jeune homme qui décoche un second tir.
De son côté, Éric Zemmour qui a été informé de la circulation de ses vidéos, a rapidement « condamné » les faits ce mercredi. « Des idiots qui prétendent se prévaloir de moi et de ma candidature pour tirer à la carabine sur des représentations de mes adversaires politiques(…) . Vous ne faites partie ni de mes sympathisants ni de mes militants, et encore moins de mes amis. Je condamne par avance tout ce que vous ferez en mon nom pendant ma campagne. Je ne veux ni de votre soutien ni de votre aide » a ainsi écrit le candidat à la présidentielle de 2022, via un communiqué.
Une enquête ouverte
Une enquête a été ouverte par le Pôle national de lutte contre la haine en ligne (PNLH), pour « menaces de mort et provocation à la haine raciale », a indiqué le parquet de Paris à l’AFP.
Par Jérémy Renard