Ils ne relâchent pas leurs efforts. Depuis mardi, les secours se battent sans relâche pour tenter de sauver le petit Rayan, 5 ans, tombé accidentellement dans un puits de 32 mètres de profondeur. Quelques mètres ne séparent seulement les secouristes à l’enfant.
Cela fait désormais plus de 85 heures que le petit Rayan, 5 ans, est coincé dans un puits large de 45 cm et d’une profondeur de 32 mètres. Mardi dernier, le petit garçon a chuté accidentellement dans ce puits asséché, à Ighrane, près du village de Bab Berred, dans la province de Chefchaouen au Maroc.
Peu de temps après l’accident, plusieurs secouristes avaient tenté de descendre par le trou, mais ce dernier étant trop étroit, il était impossible de rejoindre l’enfant bloqué à 32 mètres de profondeur.
Les secours ont été contraints de creuser sur les côtés de la montagne sur près de 23 mètres de profondeur pour atteindre ensuite le puits par une brèche horizontale pour y récupérer l’enfant. Les secours qui ont toutefois été heurtés à plusieurs soucis au cours des opérations. De petits éboulements, créer par le forage, ont ralenti la progression de ces derniers qui ont été contraints de créer un tunnel à l’aide de bloc en béton afin d’être protégé.
La dernière phase d’opération particulièrement complexe
Depuis cette nuit, les secouristes creusent à la main les quelques derniers mètres qui les mèneront jusqu’à l’enfant mais ces derniers ont dû faire face à un obstacle de taille, à savoir, une grande roche que les équipes ont dû fissurer avec du petit matériel électrique, ce qui a considérablement ralenti leur progression.
Les secours espèrent retrouver l’enfant vivant qui manifestait récemment des signes d’épuisement, grâce à des caméras de surveillance placées dans le puits. Selon les dernières informations des médias marocains, il ne resterait que 2 mètres entre le petit Rayan et les secours mais la dernière phase de l’opération s’annonce plus complexe que prévue en raison d’un risque d’éboulement qui planerait sur les équipes de secours, en raison du sol à la fois rocheux et sableux qui reste très instable dans cette région du Maroc. A cela s’ajoute les conditions particulièrement difficiles aussi bien pour les secours que pour le petit garçon prisonnier dans cette zone montagneuse où la température y est glaciale pendant la nuit.
De son côté la police a mis en place un important périmètre de sécurité pour laisser les secouristes travailler, face à l’afflux des habitants venus de toute la région pour les soutenir. Des barrières métalliques ont ainsi été placées pour éviter que les personnes ne s’approche trop de la zone d’intervention.
Par Jérémy Renard