Les élèves du lycée Sonia-Delaunay de Blois sont sous le choc après la tentative de suicide de leur enseignante qui s’est défenestrée du deuxième étage de l’établissement, pendant un cours. La victime se trouve actuellement dans un état critique.
Une professeure du Lycée professionnel Sonia-Delaunay situé à Blois, s’est défenestrée depuis le deuxième étage de l’établissement alors qu’elle donnait cours, ce vendredi matin à 8h30, selon le journal La Nouvelle République.
Âgée d’une soixantaine d’année, la victime qui a été prise en charge par les pompiers, était consciente lors de son transfert avec un pronostic vital engagé. Son état de santé s’étant stabilisé quelques heures plus tard, les jours de l’enseignante ne sont désormais plus en danger.
On ignore pour le moment les raisons qui ont poussé cette enseignante à sauter dans le vide. Sandrine Lair, la directrice académique du Loir-et-Cher a de son côté précisé à l’Agence France Presse que la professeure qui donnait cours au moment des faits « a mis son manteau, elle a ouvert la fenêtre et elle s’est jetée. C’est ce que les élèves ont dit à la proviseure ».
Elle s’est jetée dans le vide sans prononcer un mot
Ce vendredi soir, un communiqué diffusé par le procureur de la République de Blois, Frédéric Chevallier explique que la victime : « La professeure a normalement accueilli ses élèves, une vingtaine, en présence d’une autre collègue, professeure principale de la classe, venue parler aux élèves de leurs stages (…) »
Ce même communiqué qui précise que : « A un moment, la professeure, qui n’intervenait pas directement, enfilait son manteau, le fermait, se dirigeait vers une des fenêtres de la classe, rouvrait son manteau, prenait appui sur un radiateur, ouvrait la fenêtre et se jetait dans le vide. Elle ne prononçait aucune parole ».
Toujours selon nos confrères, l’enseignante, âgée de 64 ans, serait dans un premier temps tombée sur le toit d’un préau avant de chuter au sol, soit une chute d’environ 8 mètres de haut.
Suite aux faits, plusieurs élèves et enseignants qui ont assisté à la scène ont été rapidement pris en charge par une cellule psychologique. « Nous avons mis en place une cellule de soutien psychologique avec les équipes de la DSDEN (Direction des services départementaux de l’éducation nationale, NDLR) pour les élèves et les professeurs et nous avons reçu le soutien de la cellule d’urgence médico-psychologique du Samu » a indiqué Sandrine Lair.
Face à ce drame, l’ensemble des cours ont été suspendus pour le reste de la journée pour toutes les classes de ce lycée professionnel.
Par Abdraman Abakar