Le couple qui avait acheté une maison squattée en mai à Ollainville (Essonne), sont défavorablement connus des services de police, notamment pour des faits de trafics de stupéfiants
Elodie et Laurent, originaires du Val-de-Marne, avaient acheté une maison squattée le 19 mai dernier, à Ollainville, dans l’Essonne.
Lors d’une première interview que le couple avait confié à nos confrères du Parisien, Laurent et Élodie avaient expliqué avoir découvert qu’une famille logeait dans leur maison qu’ils venaient tout juste d’acquérir. L’affaire qui avait pris de l’ampleur dans les médias, était remontée jusqu’au sommet de l’État. Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin et la ministre Amélie de Montchalin avaient demandé à ce que la famille soit expulsée du logement le plus rapidement possible.
Les soi-disant « squatteurs » avaient été invités à quitter les lieux quelques jours après les faits. Lors de leur départ, ce couple de Tunisiens et leur quatre enfants âgés de 4 à 16 ans, avaient été violemment agressés par un groupe de personnes cagoulées alors qu’ils étaient en train de charger leur véhicule.
Quelques jours plus tard, de nouveaux éléments de l’enquête sont venus contredire les informations du couple. Toujours selon Le Parisien, Élodie et Laurent étaient bel et bien au courant que leur maison était occupée par une famille lorsqu’ils ont acheté leur bien. Nos confrères précisent que « l’acte notarié faisait mention d’une occupation sans droit ni titre. En clair, que la maison d’Ollainville était squattée. »
Une information confirmée par la notaire auprès du Parisien qui a acté la vente de cette maison. Élodie et Laurent qui sont soupçonnés d’avoir menti, ont-ils simplement voulus accélérer l’expulsion de cette famille ? C’est la question que l’on peut se poser après ces nouvelles révélations.
Le couple mis en examen depuis octobre 2021
Mais de nouveaux éléments sont venus entachés l’image des propriétaires. Ce mardi, RTL, a en effet révélé que le couple était mis en examen depuis le 22 octobre 2021 pour des faits de « trafic de stupéfiants, détention illicite d’armes de catégorie B et C et participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un délit ». Ces derniers ont également été placés sous contrôle judiciaire comme l’a précisé le parquet de Créteil auprès du Parisien.
Par Jérémy Renard