Mesures de sécurité ou atteinte à la liberté ? C’est la décision qui a été prise par la préfecture de police de Paris ce samedi 18 mars, suite aux débordements récents qui se sont produits place de la Concorde.
Depuis le déclenchement de l’article 49.3 mené par Elisabeth Borne et Emmanuel Macron jeudi 16 mars, les grévistes montent d’un cran et se rassemblent dans tout l’hexagone.
Plusieurs centaines d’interpellations
Après les violents débordements survenus le 16 mars dernier, la préfecture de police de Paris a désormais pris les devants pour éviter de nouveaux incidents. Tous les rassemblements non-déclarés sont par conséquents interdits par mesure de sécurité « en raison de risques sérieux de troubles à l’ordre et à la sécurité publics ».
Tous manifestants qui ne respecteront pas cette interdiction seront reconduits : « Tout rassemblement sur la voie publique place de la Concorde et à ses abords ainsi que dans le secteur de l’avenue des Champs-Élysées est interdit. (…) Les personnes qui tenteraient de s’y regrouper seront systématiquement évincées par les forces de l’ordre. », déclare la préfecture de police de la capitale.
Malgré les mises en garde des autorités, les mobilisations ne faiblissent pas et s’intensifient dans d’autre secteurs.
Le forum des Halles à Paris pris d’assaut
Les rassemblements spontanés se multiplient dans tout Paris et le territoire français. Cette fois-ci c’est le centre commercial de Chatelet les Halles qui a été envahi par des grévistes.
Travailleurs et étudiants, tous futurs retraités, s’unissent et paralysent le centre au grand dam des commerçants. Après le passage en force du 49.3 par le gouvernement, les manifestations dites « sauvage » risquent bien de se multiplier dans les jours à venir selon les syndicalistes.
Ces rassemblements connaissent des débordements de plus en plus violents : dégradations des lieux de rassemblements, vandalisme et usage de fumigènes… Pendant que la tension monte, l’inquiétude liée aux rassemblements commence également à se ressentir.
Jade Casa