Plusieurs villes de France se sont embrasées cette nuit après la mort du jeune Nahel.
Dans la nuit de lundi à mardi, plusieurs villes de France ont été le théâtre de violences urbaines après la mort d’un jeune homme de 17 ans, tué à la suite d’un refus d’obtempérer.
Nos confrères du Figaro indiquent que des incidents particulièrement violents ont éclaté dans d’autres villes d’Ile-de-France comme Colombes, Asnières-sur-Seine, Rueil-Malmaison, Suresnes ou encore Montfermeil.
La mairie de Mantes-la-Jolie incendiée
La mairie de Mantes-la-Jolie située dans le quartier du Val Fourré a quant à elle été volontairement incendiée. A Nanterre, ville où le jeune Nahel a été tué, plusieurs bâtiments et véhicules ont été incendiés dont l’école élémentaire de Pablo Picasso ou encore le centre de loisir des Gavroches où se trouvaient plusieurs dizaines d’animaux qui ont pu être sauvés.
Plusieurs individus s’en sont quant à eux pris au mobilier urbain et aux forces de l’ordre, dans des faces à faces extrêmement tendus comme en témoignent de nombreuses images diffusées sur les réseaux sociaux.
24 policiers blessés, 31 personnes interpellées
De son côté, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a fait savoir que 24 policiers avaient été blessés cette nuit au cours des violents incidents survenus dans plusieurs quartiers de France. 31 personnes ont par ailleurs été interpellées tout au long de la nuit.
Suite à la mort du jeune homme, le parquet de Nanterre a indiqué ce mardi que deux enquêtes avaient été ouvertes : la première pour refus d’obtempérer et tentative d’homicide volontaire sur personne dépositaire de l’autorité publique.
La seconde pour homicide volontaire par personne dépositaire de l’autorité publique dont cette dernière a été confiée à l’IGPN.