La mort du professeur qui avait été retrouvé mort dans la nuit du 17 au 18 septembre est d’origine criminelle.
Les circonstances du décès du professeur d’université, Patrice Charlemagne, survenu dans la nuit du 17 au 18 septembre à Dunkerque, sont désormais connue. C’est son épouse, Justine Jotham, qui a avoué avoir tué son mari au cours de sa garde à vue, relatent nos confrères du Point.
Un rebondissement dans cette affaire !
La jeune femme de 37 ans avait appelé la police la nuit du meurtre, vers 4 heures du matin, prétextant aux policiers qu’elle avait surpris des cambrioleurs dans la maison située à Rosendaël, en banlieue de Dunkerque.
Elle avait expliqué au cours de cette même nuit, qu’elle était parvenue à s’échapper avec son bébé âgé de 20 mois sous le bras mais que son mari se trouvait encore à l’intérieur du pavillon. Lorsque les policiers étaient entrés, ils avaient découvert dans une chambre située au premier étage, le corps sans vie de Patrice Charlemagne, 51 ans, lardé de 12 coups de couteau à la carotide, à la poitrine et dans l’abdomen.
Sur place, les enquêteurs avaient retrouvé deux couteaux ensanglantés ainsi qu’une paire de gants et un ordinateur portable. Au cours des investigations, les policiers avaient remarqué la présence d’une entaille sur la main gauche de la femme, une entaille qui correspondait à celle retrouvée sur l’un des deux gants présents dans la maison.
L’enquête avait également pointé des tensions au sein du couple, grâce à des recherches effectuées dans les téléphones du couple. Justine Jotham a finalement avoué le meurtre il y a quelques heures, lors de sa garde à vue.
Cette jeune femme qui exerçait en tant que maître de conférences en Littérature était également enseignante, tout comme son ex-compagnon, à l’Université du Littoral Côte d’Opale. Elle avait aussi la casquette de conseillère municipale de Dunkerque après avoir été élue en 2020 sur la liste du maire, Patrice Vergriete, actuellement ministre chargé du logement.