En Italie, l’assurance maladie possède une technique bien à elle pour traquer les fraudeurs: Elle utilise Facebook pour dénicher les tricheurs! Enquête sur une pratique qui pourrait bien arriver en France…
La traque sur Facebook: un pratique utilisée depuis 2 ans
Depuis 2 ans, l’Istituto Nazionale della Previdenza Sociale (INPS), l’organisme italien de sécurité sociale, croise, de manière automatique et systématique, ses données avec les données disponibles en libre accès sur le réseau social Facebook. Le but? Traquer les tricheurs et en particuliers les arrêts maladies susceptibles d’être frauduleux à savoir les arrêts maladies datés des mercredis ou des veilles de vacances scolaires. Ainsi, si vous êtes en arrêt maladie un mercredi ou une veille de vacances et que votre statut Facebook indique que vous êtes à la mer, l’assurance maladie peut vous poursuivre en justice pour fraude.
Et en France?
Pour l’instant, le système italien n’a pas été mis en place en France. Cette pratique demande, en effet, une réorganisation des services et la mise en place d’une méthode de traitement des informations. Ainsi, en Italie, le service de fraude de l’assurance maladie, qui comptabilise près de 1 400 employés, a été réorganisé alors que le traitement des informations a été confié à une entreprise américaine répondant au nom de Teradata. En France, aucun appel d’offre n’a été lancé par l’assurance maladie afin de mettre en place un systéme analogue. Pourtant, le pays y viendra un jour ou l’autre puisque le montant de la fraude sociale est estimé à 20 milliards d’euros par an.
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