L’équipe de France de Handball s’est une nouvelle fois imposée comme championne d’Europe (la troisième fois après les victoires en 2006 et en 2010) ajoutant ainsi un titre à son palmarès déjà très impressionnant.

Que je vous raconte…

Hop, ça démarre à fond les ballons !! Sorhaindo et le petit Karabatic prennent tout de suite leurs marques en défense, ils sont trop bons, ils les bloquent littéralement et c’est bien fait, quasi pas de faute  (première exclusion  après vingt-trois minutes) C’est Didier Dinart qui coache depuis le banc de touche! Omeyer stoppe  tout! Devant Porte envoie du lourd, il en veut, il est hargneux et ça marche, Guigou, rapide et rusé, intercepte les balles et lance des contre-attaques. Narcisse et le grand Karabatic bombardent et concluent.

L’écart se creuse rapidement. Au bout d’un quart d’heure, l’entraîneur danois, a déjà utilisé ses deux temps-morts, et, après vingt-minutes de jeu, la France à déjà dix buts d’avance (17-7) ! (Puisque je vous dis que ce sont des super héros).  A la mi-temps, le score est de (23-16).

Retour des vestiaires, festival de but! Guigou, Porte, Abalo!

La défense tient bon toujours portée par Dinard.

C’est quasi la fin, Onesta fait rentrer les petits nouveaux, et les remplaçants. On fait le décompte, et on se lève du canapé et on crie avec eux! (et on fait crier les voisins… :/) Ils l’ont fait ils sont champions d’Europe pour la troisième fois (et aussi champions olympiques 2 fois, champions du monde 4 fois..) et comme le chroniqueur qui commente le match ( et qui soit dit en passant semble devenir dingue) on se dit « Ils sont indestructibles ».

La bataille n’était pourtant pas gagnée. Mais l’équipe nordique, qui depuis le début de la compétition ne nous avait dévoilé que le top de sa forme, n’était pas au rendez vous (sinon on dira que je ne l’ai pas dit. Y’en a bien quelques uns qui ont réussi à se faufiler mais rien de bien fou.. ;)) Lors de la conférence de presse qui a suivi l’exploit de nos Bleus adorés, Onesta a même parlé d’autodestruction, les danois ont mal géré leur temps,  changements, commis des erreurs grossières. Les bleus eux, avaient enclenché le mode « exterminator », ils n’ont pas fait d’impasse, encore une fois, ils nous ont transportés avec eux, adrénalinement parlant, durant tout le match et rendus fiers de notre drapeau.

Pour les étoiles dans les yeux et les papillons dans le ventre, Merci! Et pour le message que vous faites passer, Bravo!