Le syndicat national des pilotes de ligne (SNPL) monte au créneau après avoir pris connaissance des bons chiffres d’Air France qui prévoient des résultats financiers conséquents au premier semestre. Le SNPL a doc décidé d’entamer des négociations avec la compagnie aérienne française.
Les pilotes syndiqués reprochent à Air France d’avoir pris des décisions à propos du projet de réorganisation des vols à court et moyen-courrier sans les avoir consultés avant. Ils ont pourtant réussi à suggérer des idées à la compagnie mais cette dernière a choisi de ne pas en tenir compte. Le SNPL est à l’origine des travaux qui ont été menés ces derniers-mois qui ont pour but de faire repartir l’activité chez Air France. Le syndicat a proposé la création d’un groupe de 100 pilotes qui réunirait deux filiales Transavia et Hop! avec Air France. Jean-Louis Barber, le président du syndicat s’est expliqué à ce sujet :
« Ce modèle souple et performant économiquement permet au groupe de s’adapter à la saisonnalité de l’activité ainsi qu’aux variations semaine/week-end, avec une réactivité quasi-instantanée, quelque soit la marque et quelque soit le réseau ».
Jean Louis Barber, président du SNPLPour appuyer sa demande, le SNPL a listé toutes les contraintes des pilotes travaillant pour Transavia, la seule des trois compagnies en croissance. Leur crainte est de voir l’activité des pilotes s’accélérer à des « cadences infernales » en dehors du respect de la règle des 13 jours de vols par mois qu’Air France applique pour l’instant. Le syndicat a relevé que les congés d’été pourraient être touchés par les changements prévus dans le projet de réorganisation, des garanties doivent être stipulés avant le nouveau plan d’Air France.
De plus, les pilotes ont des revendications qui concernent leurs conditions de travail tels que des repas de meilleure qualité, des salles de repos plus confortables, des services de conciergerie pour facilité leur vie quotidienne…
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