C’était il y a 8 ans, Zaz montait à Paris embrasser son destin hors du commun. Dès son arrivée, elle décroche un job de chanteuse marathonienne, sans micro, dans un cabaret. Mais celle qui n’a jamais pu se résoudre à devenir une « fonctionnaire » de la musique, décide alors de donner de la voix dans les rues de Montmartre. Les passants, pourtant sollicités de toutes parts, s’arrêtent toujours plus nombreux, subjugués par cette voix si saisissante.
Son répertoire à la volée, rendait déjà hommage, entre autre, à Ella Fitzgerald, Yves Montand ou encore la Môme, dont Charles Aznavour fut le confident et lui écrivit quelques chansons… Celui-ci, qui l’a rejointe sans hésiter pour un duo « zaznavouresque » de sa propre chanson J’aime Paris au mois de Mai, l’affirme haut et fort :
« Zaz est née populaire, capable de tout chanter, elle vous prend aux tripes et va aussi loin qu’elle peut aller et ira encore plus loin. Elle a déjà une carrière particulière, un suivi, un nom au delà de nos frontières, c’est la première chez nous depuis longtemps, éminemment populaire ».
Et les faits sont là, depuis 4 ans, elle est l’une des artistes françaises qui a vendu le plus de disques à travers le monde. Plus de 3 millions d’exemplaires de ces deux premiers albums ont comblé des fans dans plus de 50 pays, du Chili à l’Egypte, de l’Allemagne à la Chine…
Un succès international jalonné de nombreuses récompenses, dont un Felix au Canada, une victoire de la musique, un European border breaker award.
En août 2014, elle a achevée une grande tournée mondiale passant par les 5 continents, se produisant, chaque fois, à guichet fermé.
Le premier single, en préambule aux titres qui figureront sur son troisième album, souligne ce trait d’union entre le Paname d’hier et ce Paris au présent dans lequel vit intensément Zaz.
Si Maurice Chevalier chantait Paris sera toujours Paris sous l’occupation, « cette chanson dessine encore aujourd’hui cette ville à l’esprit libre » vous indique Zaz.
Même dans les périodes les plus sombres de son histoire, Paris reste cette ville lumière qui attire à elle, tous ceux qui veulent croire en leurs rêves, ou tout semble possible.
La preuve, Zaz à fait rayonner autour d’elle son envie d’inviter Quincy Jones pour réaliser une partie des titres de ce 3ème album et contre toute attente, le compositeur producteur américain qui à réalisé « Thriller » de Michael Jackson (l’album le plus vendu de tous les temps), a non seulement accepté, mais a confié lors d’un entretien, ériger notre chanteuse française parmi les plus grandes voix qu’il ait connu et qui ont su s’approprier le pouvoir de la musique pour lui donner ses plus belles lettres de noblesse.
« Elle a cette racine blues dans la voix que l’on jurerait tout droit sortie d’un ghetto ! » a-t-il rajouté.
Notre artiste, comblée, s’est nourrie de leurs précieux conseils, et à été marquée par cette bienveillance quasi paternelle dont ont fait preuve à son égard, ces légendes vivantes que sont, Charles Aznavour, Quincy Jones ainsi que son complice John Clayton (bassiste arrangeur pour Diana Krall, Natalie Cole, The count Basie orchestra).
Cet album est unique pour plusieurs raisons :
Zaz éprise de Jazz, à été portée, pour la première fois de sa carrière, par un Big Band.
« On ressent l’énergie de chaque musicien qui vous donne envie d’envoyer » nous dit-elle « c’est une musique exigeante le jazz, qui demande à être carrée, il faut manœuvrer avec subtilité au milieu de tous ces instruments, mais en même temps j’ai ressenti une grande liberté pour étirer ma voix, inventer, aller plus loin dans mon interprétation… »
Unique aussi, par la façon dont elle a souhaité travailler en amont autour de ces monuments, pour la plupart, de la chanson française…car Zaz, la néo parisienne, qui se fout d’être à la mode, n’aime pas le « prêt à chanter », elle veut du sur mesure !
https://www.youtube.com/watch?v=uJualcgr6l4&list=UUmQZ7aYY8YH6HHhY2Jx2a9Q&index=2
En fait, notre chanteuse a abordé ce projet comme si il s’agissait d’un album de compositions originales…
Zaz, qui a la faculté d’ouvrir les portes de l’imagination aux autres, a convié ses musiciens qui l’accompagnent sur scène, ses fidèles, dont Ilan Abou, Thierry Faure, qui ont réalisé une grande partie de ce troisième album, à participer à une expérience sensitive débridée en studio, jouer live, toute une liste de chansons sur Paris…sans l’influence des versions originales.
Laissant ainsi son intuition la guider sur chacun des titres, avec certes, en filigrane, le jazz, mais pas seulement…la dizaine de chansons retenue, va imprégner toute une palette de saveurs musicales qui pimentent si bien la voix de notre chanteuse d’expression libre depuis ses débuts…une pincée de gospel, Swing manouche, un zest de tango, de chanson slave…
Paris sera toujours Paris…et plus encore avec Zaz qui fédère autour de sa « Tour Eiffel » des invités prestigieux comme Charles Aznavour, mais également Nikki Yanofsky.
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