Des chercheurs de l’Université du Wisconsin ont constaté dans une étude que les animaux de compagnie pourrait protéger notre système immunitaire, le renforcer. Les parents d’un enfant agissent d’instinct en éloignant l’animal du nouveau né pour le protéger. Ce ne serait pas la marche à suivre d’après les observateurs qui ont conclu qu’un bébé se trouvant en contact permanent avec un chat ou un chien se trouverait mieux paré contre l’asthme et les allergies.
Cette étude, menée par les docteurs Robert Lemanske et James Gern, concerne 275 bébés dont un parent fait des crises d’asthme ou est allergique. Pendant 3 ans, les scientifiques ont observé l’évolution des enfants qui se trouvait avec un animal ou sans. Le but étant de découvrir si le chat ou le chien avait de l’influence sur le système immunitaire humain.
Les premiers résultats démontrent qu’un enfant qui grandirait auprès d’un animal aurait moins de chance de développer des symptômes de dermatite atopique (maladie qui déclenche une éruption de boutons chez les bébés). Idem pour les troubles de la respiration, 36 % des bébés qui grandissent sans animaux ont de l’asthme contre seulement 19% pour ceux qui côtoient de près une boule de poils.
Aujourd’hui, 2,5% de la population mondiale souffre de réactions allergiques. Les conclusions de cette recherche sont donc très importantes car elles permettent d’aborder un aspect particulier des réactions immunitaires lié à la présence des animaux. Il apparaît que le système immunitaire se renforcerait plus rapidement pour un enfant qui grandit avec un animal. Le docteur Pham Thi, allergologue à Paris expliquait à Europe 1, l’effet protecteur qui découle de cette cohabitation :
« On sait qu’un environnement riche en bactéries, quand on a beaucoup d’animaux, de moisissures, cela a un effet protecteur sur nos immunités. Dans les premiers mois de vie, les premiers éléments avec lesquels on est en contact peuvent déterminer beaucoup de choses dans notre vie future. C’est extrêmement important pour la suite de notre santé ».
Une autre étude a été réalisée par des chercheurs allemands qui sont arrivés au même constat. Pendant dix années, ils ont suivis 2 500 enfants depuis leur naissance. Certains bébés ont même dormi sur de la fourrure animal les 3 premiers mois. Ils ont constaté la diminution de 79% des risques d’asthme à partir de 6 ans.
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