Viktor Orban mène une politique conservatrice presque totalitaire. Il n’a pas hésité à adopter une loi sur le contrôle des médias en 2010, une censure politique de l’information qui n’est pas passée inaperçue puisqu’elle implique de fortes amendes contre tout les journalistes qui contestent les partis politiques du pays.
Les déclarations du Premier ministre hongrois inquiète la communauté internationale de par leur virulence et leur anti-démocratie. Dimanche, à Budapest, 10 000 manifestants ont usé les pavés de la capitale pour réclamer la fin d’un projet proposé par le gouvernement qui consiste à taxer l’utilisation d’Internet. L’un des organisateurs de la manifestation a précisé qu’elle serait reconduite :
« Si la taxe n’est pas retirée dans les 48 heures, nous reviendrons ».
Ce projet prévoit de taxer les transferts et téléchargements à hauteur de 0,50 euros par gigaoctets. Les opposants considèrent que cette loi permettra au gouvernement de restreindre les critiques à son encontre, une entrave à la liberté d’expression déjà très attaquée dans ce pays.
Les démocrates sont inquiets des effets pervers que cette nouvelle taxe pourrait engendrer sur les entrepreneurs mais aussi sur les pauvres qui pourraient se voir refuser l’accès à l’éducation et à l’information sur Internet.
« C’est une idée rétrograde, quand la majorité des pays s’efforcent de faciliter l’accès de la population à Internet ».
L’Union européenne pourrait s’opposer à cette loi. Neelie Kroes, commissaire européenne responsable des nouvelles technologies a estimé que cet impôt « était une honte pour les utilisateurs et une honte pour le gouvernement hongrois ».
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