Le vice-ministre de la Défense russe, Iouri Borissov, a fait savoir que la Russie pouvait se passer des deux porte-hélicoptères estimant que l’argent prévu serait investit autrement :
« Quand le montant déjà réglé sera remboursé nous trouverons comment le dépenser de façon plus rationnelle ».
Le gouvernement russe perd peu à peu patience, il attend la réponse de François Hollande sur la vente des Mistral. Ce dernier prend son temps, coincé entre les souhaits américains et russes mais les jours défilent et la Russie adopte avec le temps la posture d’un acheteur qui va rompre le contrat. Si le gouvernement français ne réagit pas très vite, la France aura non seulement perdu un contrat d’une valeur de 2 milliards mais devra de l’argent aux russes. Le contrat a déjà été signé et le refus de livraison suppose donc un remboursement des sommes déjà réglées ainsi qu’un complément à verser à cause du temps d’attente si la livraison ne se fait pas.
Le ministère de la défense russe a déjà envisagé de ne pas honorer le contrat et de se passer des bateaux qui ne sont pas d’une importance capitale pour la flotte navale russe. Si tel était le cas, la France devra rembourser l’acompte versé par le gouvernement russe et payé une forte amende portant la somme finale à payer à 3 milliards d’euros !
Mais que fait le président ? Arrivera t-il à se sortir d’un imbroglio qui pourrait coûter très cher au pays ?
l’Article a été lu [post_view time= »day »] fois aujourd’hui et lu [post_view] fois au total.