De plus en plus souvent, des alertes sont envoyées par AirParif, l’association française chargée de contrôler la qualité de l’air et de donner l’alerte en cas de hausse de la pollution de l’air en ville. L’organisme de contrôle a prévenu la mairie de Paris, que la qualité de l’air est mauvaise ce lundi. Comme pour les pics de pollution précédents, la première mesure prise concerne le stationnement résidentiel, il sera gratuit aujourd’hui d’après un communiqué de la mairie de Paris qui recommande l’utilisation des transports en communs, le covoiturage ou l’emploi d’un véhicule peu polluant et précisent que d’autres mesures pourraient être activées dans les jours à venir (gratuité du vélib’, d’Autolib’, etc…) :
« Airparif prévoit un épisode de pollution atmosphérique aux particules entraînant la mise en place de la procédure d’information du public. Conformément aux dispositions adoptées en mai 2014 par le Conseil de Paris, la ville mettra en place lundi le stationnement résidentiel gratuit ».
Ce sont encore les mêmes particules (PM10) qui se font remarquer, nuisibles aux poumons des citadins, ces dernières causent bien du soucis aux habitants qui pour l’instant ne souffrent pas de mesures d’interdiction, la prévention et la sécurité immédiate des habitants sont prioritaires même si la loi sur la transition énergétique prévoit d’évacuer progressivement des villes les véhicules trop polluants. Mais le problème peut-il se résoudre à l’interdiction des voitures diesel en ville ?
Les particules fines peuvent provenir de phénomènes naturels tels que les éruptions volcaniques, les incendies ou les feux de végétations mais aussi des activités humaines qui laissent échapper des fumées nocives pour la santé, comme le chauffage, la combustion du carburants dans les véhicules, les centrales thermiques ainsi que de nombreux procédés industriels responsables d’importantes quantités de particules fines qui augmentent constamment depuis 200 ans.
Le gouvernement a mis en place des Plans de protection de l’atmosphère communément appelés PPA qui permettent aux régions d’activer un certain nombre de mesures qui apparaissent dans la loi sur la transition énergétique, en cas de pic de pollution, ces nouvelles règles concernent en particulier les transports.
Crédit photo : Capture d’écran sur AirParif / Créative commons
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