Le drame a eu pour théâtre sanglant, le samedi 28 aux alentours de 17 heures, une cour d’immeuble, de la ville d’Evreux (Eure). La BAC est arrivée très rapidement sur les lieux du crime et a procédé à une double interpellation : celle d’un individu cagoulé, serrant dans sa main un couteau de chasse, et d’une jeune fille tétanisée, sous le coup d’une émotion très vive. A terre repose un homme de 21 ans, dont le destin funeste est déjà scellé. Son meurtrier ne lui a laissé quasiment aucune chance de survie : veine jugulaire du cou tranchée, deux coups fatals portés au thorax ! Un sang froid à vous pétrifier sur place comme le regard à éviter de la Méduse !
L’interrogation des deux complices a rapidement permis à l’enquête d’avancer et l’acte prémédité de la part du pompier volontaire est désormais l’une des thèses les plus plausibles. Il s’agit d’un drame passionnel : la jeune fille avait eu une liaison d’abord avec la victime puis avec son meurtrier présumé, avant de revenir vers le premier. Les pompiers, dont la côte de popularité est énorme chez les Français, doivent être les premiers surpris de ce dérapage létal d’un de leurs confrères !
Des éclaircissements supplémentaires ont été apportées lundi par Dominique Laurens, Madame le procureur de la République, lors d’une conférence de presse. Elle est revenue sur d’autres facteurs ayant pu engendré le fait divers sanglant : les deux jeunes hommes, de 21 ans, étaient au chômage. La précarité était leur pain quotidien. La jeune fille, de 18 ans, était scolarisée. Ils étaient tous les trois pompiers volontaires, ce qui est plutôt un gage de stabilité psychologique habituellement. Une information judiciaire est ouverte pour le binôme meurtrier : homicide volontaire pour le jeune homme et complicité d’homicide volontaire pour la jeune fille !
Crédits Photo : Creative Commons wikimedia/ Arnaud Lambert
source: ouest-france.fr / normandie-actu.fr
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