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Dans une interview publiée dimanche 3 mai dans le Journal du Dimanche (JDD), le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian réclame la vérité la plus transparente qui soit, concernant les abus sexuels qui auraient été perpétrés par 14 soldats français sur des mineurs, lors de l’opération Sangaris, en République centrafricaine, lancée le 5 décembre 2013 : « Si quelqu’un a sali le drapeau, parce que c’est de cela qu’il s’agit, il faut qu’il le dise dès à présent, car cela revient à trahir ses camarades, l’image de la France et la mission des armées. »
Des soupçons planaient sur les déviances de certains membres de nos forces armées, en charge de la sécurisation des civils, tout près de l’aéroport de Bangui, suite à des plaintes infantiles mais dont la crédibilité n’a pas été prise à la légère : les enfants ne crient pas forcément au loup pour rien ! Dès mai 2014, l’ONU et l’UNICEF avaient ouvert une enquête préliminaire pour arracher rapidement les mauvaises herbes à la racine ! La presse britannique s’est faite l’écho de cette affaire, cette semaine, qui en est à ses premiers balbutiements judiciaires !
En effet l’ONU a transmis le dossier au parquet de Paris fin juillet 2014, suivant la volonté de Jean-Yves Le Drian, qui en apprenant la nouvelle désastreuse, assure avoir accusé le coup avec « du dégoût, une forme de trahison par rapport à la mission confiée à l’opération Sangaris ». Notons qu’en neuf mois, l’enquête n’avance qu’à petits pas et François Hollande, qui en a eu vent, a juré qu’il « sera implacable », si les allégations contre les militaires soupçonnés de tels attentats à la pudeur s’avéraient fondées ! Le dossier est très brûlant !
Il n’ y a pas de fumée sans feu. Les autorités françaises le savaient depuis 1 an. si le représentant de l’ONU n’avait pas dévoilé cette hideuse affaire, elles l’auraient étouffé pour ne pas salir l’honneur de l’armée française et de la France. Odieux. Quand il s’agit des faits pareils commis par des civils, la justice fait très vite l’enquête (pour les militaires on traine). Tous les faits de ce genre sont condamnables et il ne faut pas faire de différence