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Le Kâmasûtra est un recueil indien, écrit entre les VIe et VIIe siècles, en sanskrit et traitant des arts amoureux et des pratiques sexuelles. Mais qu’est-ce donc que cette appellation tout juste éclose de Cancer Sutra ? On le devine aisément : c’est un moyen, par le biais des ébats érotiques, inspirés de l’ouvrage, vieux de plusieurs siècles mais toujours au goût du jour, de dépister au stade le plus précoce possible le cancer protéiforme. Pourquoi ne pas joindre l’utile à l’agréable ? La prévention à la volupté ? L’initiative est le fruit, loin d’être défendu, de la collaboration de l’association américaine Stupid Cancer et l’agence de pub The Bull-White House !
Sans vouloir se substituer à la médecine contemporaine aux progrès indéniables et de plus en plus efficaces, le Cancer Sutra veut humblement être le détecteur des premiers signes d’un hypothétique cancer : par exemple un grain de beauté suspect lors d’une caresse de son ou sa partenaire. Ensuite des examens plus poussés, si nécessaires, seront pratiqués mais chez un ou des spécialistes. Le Cancer Sutra est ludique qui plus est, comme en atteste, la dénomination cocasse choisie pour ses érotiques suggestions évoquant en les dédramatisant les cancers en tous genres : « Inspect-a-pect », « Amorous anal-yst », « Teste, teste, 1, 2 » ou encore « Triple-X-Ray » !
Meet the world’s first Kama Sutra that helps you look for early signs of cancer. #CancerSutra http://t.co/N828lmRrBz pic.twitter.com/kIy6APEgGU
— The Bull-White House (@BullWhiteHouse) 28 Avril 2015