Les radars automatiques jouent leur rôle de sentinelles toujours en alerte contre les excès de vitesse, selon une étude publiée dans Auto-Plus, davantage sur des routes où la rentabilité prévaut (le terme de « pompe à fric », formulation moins élégante, des automobilistes, est peut-être justifiée ?) que dans des points stratégiques à la dangerosité avérée et contre laquelle des renforts pour stopper l’hémorragie seraient des plus souhaitables !
Depuis 2012, 52% d’entre eux ne sont pas placés sur des routes dites accidentogènes ! Ce constat est pointé du doigt par Auto-Plus , qui a comparé la carte officielle des accidents survenus en 2012 et la position réelle et inadéquate des radars depuis la fin de cette année référence ! Apparus en 2003, les radars automatiques avaient atteint les 6 000 unités en service en date 1er janvier 2013 ! Leur nombre ne manque pas et ne semble pas prêt de marquer le pas ! Un positionnement plus judicieux s’inscrit donc dans le registre des possibles !
Les radars discriminants, distinguant aisément voitures et camions, sont 56% à ne pas avoir été mis en place sur les lieux d’un accident en appelant peut-être un ou des autres, effet domino des plus délétères. Les radars automatiques ont certes un coût (installation et entretien car les dégradations sont nombreuses) mais cela ne doit pas dédouaner l’Etat de toute conscience morale ! Notons cependant que cette étude ne fait pas l’unanimité : les radars auraient ainsi permis de sauver plus de 30 000 vies en douze ans ! Le débat reste ouvert !